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Année 1870

1870

La fête de la St Sébastien en janvier 1870 a vu peu de monde à cause du froid.
Mouvement de la population en 1869 : 54 naissances et 39 décès.Le tirage au sort de la classe 1869 a eu lieu le 14 février à 9 heures. Il y a eu 17 conscrits de la commune de Beaumes.
Un accident est arrivé au quartier Bel Air, Jean Baptiste Pinet âgé de 2 ans a été brûlé devant une cheminée. La mère était allée chercher de l’eau et à son retour a trouvé son enfant carbonisé.
L’hiver 1870 a été très doux. La récolte de garance 1870 n’a pas été abondante. Les prix ont été élevés. Elles se sont vendues 60 francs les 100 kgs. Les garances nouvelles ne sont pas sorties par manque de pluie.La procession a eu lieu le dimanche 15 mai de toute la commune à Notre Dame d’Aubune pour demander la pluie.

Les résultats de vote pour le conseil général sont :

La récolte de cocons en 1870 est assez bien réussi, soit la reproduction, soit les cartons et autres graines étrangères, les cocons se sont vendus en moyenne de 5 à 6 francs. L’autorisation du sous préfet d’Orange pour une filature de soie à Beaumes quartier du Pasquier a été accordée à Monsieur Charles Mauric. L’autorisation de l’exploitation des eaux minérales d’Urban par le ministre secrétaire d’état au département d’agriculture à Paris le 29 avril 1869.  La fête de la St Nazaire a eu lieu le 30 juillet, malgré la guerre de Prusse avec bal, cafés chantant et feu d’artifice. La récolte de blé en 1870 fut mauvaise à cause de la sécheresse, il y eu demi récolte de blé et fourrage. Le foin s’est vendu 16 francs et la luzerne 12 francs. Les chevaux et les troupeaux sont très bon marché.
La fête du 15 août est annulée pour cause de guerre. Le soir était calme et à huit heures un orage et des éclairs ont remplacé le feu d’artifice. La fête de la St Roch n’a été aussi qu’une fête religieuse car dans la journée du 18 août il a fait une très belle pluie qui a reverdit la campagne désolée depuis longtemps par la sécheresse.

Le 18 août, nous avons reçu l’ordre suivant : faîtes publier à son de trompe ou de caisse que les anciens militaires veufs ou sans enfant sont rappelés jusqu’à l’âge de 35 ans et qu’ils doivent se rendre sans délai à Avignon.
Le Pont du chemin vicinal de Beaumes à Lafare sur Salette commencé en septembre 1869 a été terminé au mois d’août 1870. Ce travail a été très bien exécuté et ne laisse rien à désirer.
Par arrêté du gouvernement, la clôture de la chasse a été fixée au 16 septembre pour toutes sortes de gibiers. On ignore dans quel but, le gouvernement a fait défendre la chasse à cette époque. Le gouvernement de la République a révoqué Monsieur Tartivel, juge de paix à Beaumes le 29 septembre 1870.
Dans notre commune, il y avait en moyenne 18 mariages. En 1870, il y en a eu seulement 7 prouvant une mauvaise année avec les départs des jeunes gens à la guerre.

Liste des mariages cette année 1871 :
Mallet Joseph – Applanat Marguerite (19 janvier)
Bayol Joseph – Archimbaut Marie Louise (19 janvier)
Liméon André – Applanat Marie (9 février)
Bonfils Auguste – Roubaud R.(16 janvier)

Le 22 décembre à une heure éclipse de soleil. La récolte d’olives fut bonne cette année là. Il n’en faut que trois décalitres pour une éminée d’huile de bonne qualité. Le prix est de 4 francs le décalitre. Le départ des célibataires pour la garde mobile le 27 décembre.

Naissances, mariages, décès en 1870
62 naissances, 67 décès
Parmi les décès, nous comptons huit vieillards âgés de 70 ans à 80 ans. Absence de la gendarmerie à Beaumes de Venise. En 1870, dans les derniers mois de l’année les gendarmes ont été appelés pour la défense nationale.
On plante des platanes derrière la vasque et sur le cours.
La variole noire apparue le mois de février dans la commune de Beaumes. Maladie apportait par les soldats prussiens. Le nombre de victimes dans le mois de mars a été de 11 grands corps. Ce nombre comprend 3 jeunes filles entre 18 et 20 ans.

Année 1866

1866

Dépenses faîtes en 1866 par la Mairie

2 lampes 20 francs

2 kgs de poudre 5 francs

1 peau grosse caisse 12 francs

Don à des ouviers sans travail 9 francs

bougies 4 francs

3 fanaux pour placer les jours de fêtes dans les rues de Beaumes 30 francs

1 carabine pour le garde que nous avons fait venir de St Etienne 42 francs

1 caisse de rencontre ou tambour avec baguettes 11 francs

achat d’une romaine 40 francs

Année 1871

1871

Le 2 juin 1871, à la suite d’un orage les températures ont énormément baissées. Le vent du nord a soufflé fort et froid. On a été obligé de reprendre les habits d’hiver.
La récolte de ver à soie de 1871 fut moyenne (demi récolte). Les graines à cocons jaunes commencent à réussir ce qui fait espérer que bientôt nous pourrons nous remettre à cette espèce. Une partie de la feuille n’a pas été ramassée.  Les cocons se sont vendus de 4 à 450 francs pour les verts et de 5 à 55 francs pour les jaunes. La soie filée à l’ancien système a été demandé cette année.
Le 14 juin 1871 à huit heures du soir, une aérolete s’est fait entendre dans tout le territoire de Beaumes.
Les évènements de Paris ont empêché le gouvernement de fabriquer du papier timbré. A cause de cela, le gouvernement autorise les actes civils sur papier ordinaire. En été 1871 depuis le mois de juillet le temps est très lourd. Le thermomètre monte jusqu’à 25°.
La récolte de blé est très tardive cette année, le 10 juillet les moissons n’étaient pas terminées. Le 22 juillet à 3 heures du soir le thermomètre placé à l’abri est monté à 38°. Le 24 juillet à midi 41° et le 26 la bise s’est levée et le thermomètre a baissé.
Pour la fête de la St Nazaire, un bal a été offert aux étrangers. Il y eu 2 cafés chantant et le lundi des courses de chevaux et d’ânes. Pour la fête votive de Lafare qui a été célébrée le même jour que la fête de Beaumes, nous avons appris que quelques jeunes gens de notre localité s’y  sont rendus à 1 heure du matin et sont rentrés en farandole dans un costume peu décent. Ils étaient tous en chemise. Le lendemain des plaintes ont été portées en gendarmerie.
La récolte de blé de 1871 fut bonne, plus de la demie récolte. La paille est très chère, elle est vendue 8 francs. Il y eu très peu de fruits et les vignes sont toutes mortes.
Le 14 août 1871, la voiture de Vouson retournante de Carpentras à la descente d’Aubignan, les chevaux se sont emballés et le postillon voulant les arrêter fut écrasé par les roues de la voiture.
Le 26 août à 7 heures du soir, Monsieur Castaud Pierre 65 ans, montait son fourrage dans son grenier à foin et reçu le piot de la poulie et décède trois heures après avoir reçu la poulie.
Depuis la guerre entre la France et la Prusse, l’argent et l’or ont disparu de France. On ne veut plus que des billets. L’échange des billets de banque contre l’or ou l’argent s’est élevé au trente par mille. Depuis peu, on a fait des billets de 25 francs 20 francs et 10 francs.
La récolte de la garance a été très abondante à cause des garances  qui n’avaient pas été arrachées l’année dernière faute d’ouvriers. Les journées ont été chères, les hommes gagnent 3 francs. La récolte de vin est néante car les vignes sont mortes de partout et le vin est médiocre.
Le décès de la doyenne de Beaumes, veuve Ayme, née Arnoux à l’âge de 94 ans. La mort de Monsieur Blanchard fossoyeur de maladie. Le nouveau fossoyeur Monsieur Armand a commencé de remplir ses fonctions le jour de la mort de Monsieur Blanchard.

Etat civil 1871
61 naissances, 73 décès et 24 mariages publiés à Beaumes, dont 14 ont été fait dans la commune.

Pendant l’année 1871, nous avons remarqué que les chênes tombant leurs feuilles habituellement aux premières gelées, ne les ont pas encore tombées en fin d’année malgré le froid. Nous avons remarqué, pendant les grandes chaleurs qu’il n’y avait presque pas de puces mais en échange, au mois de septembre une énorme quantité de cousins.

Année 1869

1869

Pour la fête de la St Sébastien 1869 le 24 janvier, beaucoup d’étrangers étaient présent pour voir les prix des courses de vélos et pédestre. La réparation de l »horloge de Beaumes commence en 1868 et fini en 1869. Elle est faîte par Branson serrurier à Sorgues pour la somme de 100 francs.
La récolte de cocons fut très bonne en 1869. La feuille a manqué à beaucoup de propriétaire.
La pompe du quartier St Roch a été placé le 31 juillet 1869 veille de la St Nazaire. Le puits et la pompe ont coûté 210 francs. Le Pont du chemin de Lafare a vu commencer ses fondations courant septembre 1869 sur la rivière la Salette. On a trouvé dans le dernier pilier une source d’eau minérale contenant beaucoup de magnésium. Les premières pierres du Pont ont été placées le 11 octobre 1869. L’été 1869 fut porté par une sècheresse importante. La route départementale n°14 qui était faite jusqu’au pont St  Sébastien a été continuée jusqu’au grand chemin à la fin de l’année et terminée le 23 janvier 1870.

Année 1868

1868

L’hiver a été très rigoureux. La Salette a été gelée pendant plus d’un mois. On peut comparer cet hiver à l’hiver 1829.
Le site de la St Sébastien a été célèbre le 26 janvier. Elle était animée par deux grands cafés chantant  et un bal par les musiciens de Courthézon.
Procession de la paroisse de Beaumes à St Gens en 1868 le 23 avril pour demander la pluie. Ils sont partis à 3 heures du matin et retournés à 7 heures du soir.  Une pluie de grêle est tombée au quartier Font Sante et a détruit toute la récolte.
Récolte de cocons 1868 : environ un tiers de récolte représentant 150 quintaux. Ils se sont vendus 7 francs et sur la fin jusqu’à 10 francs.
La fête de la St Nazaire a été le 2 août 1868 avec les cafés chantant, les courses de chevaux et des luttes.
La récolte de blé 1868 a été médiocre. Environ trois quart de récolte et l’été 1868 fut sec. Il y eu de grosses chaleurs pendant 3 mois sans pleuvoir et les sources ont taries. La récolte de raisins : la vigne est atteinte d’une maladie qui a rendu le vin de mauvaise qualité. La récolte d’olives : très peu mais de grande qualité.
A la fin du mois d’août, une épidémie s’est déclarée et touche les enfants en nourrice. La moitié des enfants nés en 1868 ont été victimes de cette maladie.

Année 1867

1867
Le 15 janvier, il est tombé une quantité de neige extraordinaire, il y avait un demi mètre dans les rues de Beaumes. Du 15 au 20 janvier, les piétons ne pouvaient plus circuler sur les routes. Le jour de la St Sébastien, aucun étranger n’a pu arriver à Beaumes et il n’a donc pas été possible de faire la procession.
La même année a été remarquable par le froid qu’il a fait. La nuit du 24 au 25 mai, une très forte gelée a détruit les peaumes de terre, les vignes ont aussi beaucoup souffert.
Acte de courage de Sébastien Pontier le 19 août 1866 : le sieur Pontier s’est jeté tout habillé pour porter secours à un enfant tombé dans le canal. Il a reçu en récompense une médaille d’argent en l’année 1867.
Acte de courage de Pons Scarvier le 11 juin 1867 : le sieur Pons Scavier a abattu un chien enragé dans la commune de Beaumes. Au titre de gratification, Monsieur le Préfet lui a adressé un mandat de 40 francs.
Construction des fontaînes publiques venant du valat des infernets. Le travail de ces fontaines a été exécuté par l’entrepreneur Courtois de Carpentras. Les eaux ont commencé de couler au portail neuf le 21 juillet 1866. Les fontaines de la place de la Mairie de la Grand rue en septembre 1866 et la grande fontaine du cours en janvier 1867.
Reconstruction de la flêche du clocher : la flèche du clocher construite en briques tombant en ruine, le travail a commencé en décembre 1866 et terminé au mois de mars 1867. La cage de l’horloge n’existait pas sur l’ancienne et a été placé en 1867. La cloche est en acier fondu. Elle pèse 235 kgs. Elle a couté 494 francs.
La récolte des vers à soie en 1867 n’a procurée qu’un quart de la récolte. Les cocons se sont vendus de 6 à 7 francs.
La récolte de blé en 1867 est très médiocre soit deux tiers de récolte dû à la gelée du mois de mai. L’été 1867 est passé sans chaleur jusqu’au 15 août et depuis ce jour jusqu’au 15 septembre il y a eu une chaleur extraordinaire jusqu’à 30°.
Fête de la St Nazaire 1867. Cette fête a été très brillante, une fanfare de Carpentras a joué sur la place plusieurs morceaux de musique.
Nomination de Monsieur Arnaven aux fonctions de curé dans la paroisse de Beaumes le 15 décembre 1867.